Ce qu’il s’est passé à l’atelier de rue du 20 septembre 2014 à Trappes
Productif, on peut qualifier ainsi cet atelier. L’événement marquant de ce samedi après-midi a été la production d’une pancarte. Puis son installation dans le sol, marquant une étape supplémentaire d’appropriation de l’espace public par le groupe, un an après le début de ce rendez-vous hebdomadaire.
Nous sommes arrivés vers 15h15 : Sylvie, John, Nath, Khaled, Jef. John a préparé du matériel récupéré sur une palette et amené des outils. Nous sommes accueillis par une demi-douzaine d’enfants heureux de nous retrouver. Nous amenons les outils, réfléchissons aux tâches pour mener à bien l’entreprise et nous mettons aussitôt au travail. Nous nous basons sur le plan imaginé par John :
Le chantier est divisé en 2 groupes : « panneau » et « toit ».
Le toit a pour fonction de protéger de la pluie, un minimum, les affichages à venir du panneau.
Les enfants sont invités à planter chacun un clou (après que les adultes aient amorcé la prise).
Quand chacun a contribué, on peut faire un deuxième tour de cloutage. On sent une volonté importante de clouer chez tous les participants, mais ils se contiennent ! Ils passent l’outil malgré l’envie de travailler eux-mêmes ! Et ainsi chacun a droit au maniement de marteau.
On peut se tenir sur le bois pour que pour l’ensemble ne bouge pas trop quand on tape pour enfoncer les clous.
Partant de là, le chantier avance :
Mais il est toujours possible de jouer, lire, faire de la musique, se reposer sur la bâche :
Ou ailleurs, la prairie est vaste.
Les deux parties sont terminées. Pas tout à fait d’équerre, mais ça tient bien. S’ajustent-elles ? Oui !
On peut alors planter dans le sol la partie « panneau », à coup de maillet en bois.
Et oui, ce n’est pas un marteau, ça n’enfonce pas les clous ! Hé, attention avec ces outils !
Ce sont les grands, bien entourés (presque trop), qui mettront de grands coups sur les 4 piquets en bois avec le maillet pour qu’ils s’enfoncent dans le sol, après concertation pour l’emplacement exact.
On cloue alors le toit au panneau. L’infrastructure est terminée. On peut tester l’affichage !
Nous avons bien eu droit à une petite détente après : jouer à chat, au tir à la corde, à diverses activités.
Comme d’habitude, nous nous réunissons pour faire un bilan et envisager la suite.
À l’Assemblée, il y avait environ 20 enfants en cercle autour de la bâche.
Nous discutons de l’usage futur de la pancarte, nous disons qu’elle peut servir pour indiquer ce que nous prévoyons de faire. Salimatha a pris des notes sur les desirata des enfants du groupe :
Faire une cabane
Faire des crêpes, peut-être
Jouer au handball
Jouer au base-ball
Peindre la pancarte
Pour le goûter, on demande 7 enfants pour servir biscuits et boissons, 7 se proposent, pas besoin de tirage au sort. Nous remarquons sur le moment le caractère symbolique de ce nombre dans les contes féériques…
Un début de pluie, le vent sont arrivés juste à la fin du goûter, il y a eu dispersion rapide des participants et pas de traditionnelle course avec la bâche. Ce n’est que partie remise ! À samedi !