« Ripailles », ça rime avec « travail ». en effet, il ne faut pas chômer pour préparer l’évènement, et une quinzaines de bénévoles se sont activés pendant plusieurs mois, et en particulier les derniers jours, pour que nous partagions cet évènement.
Ce n’était certes pas du travail oppressant et forcé, mais du joyeux ouvrage volontaire dans la bonne ambiance, à l’image de cette soirée du 3 décembre qui en a été l’aboutissement. Ont été ainsi préparés vendredi et samedi les pain, poireau, légumes, pâté végétal et soupe qui ont alimentés les assiettes.
Ripailles , c’est l’organisation, les ordres, les contre-ordres, les décisions de dernière minute, et tout cela dans la bonne humeur, l’entraide, l’écoute, les conseils, la bonne volonté de chacun. Et c’est beaucoup…
Les alternatives, c’est aussi alterner repas et débats, mélanger les saveurs et les savoirs. À Dédale, on a mobilisé les acteurs : Simon Le Her a investi ce début de soirée en venant parler de du droit au logement et des campements avec le DAL (Droit Au Logement). On a pas boycotté Olivier Pareja et Emmeline Fagot, des associations AFPS et UFJP, venus nous parler du boycott comme moyen d’action. On s’est tu – évidemment – pour prêter l’oreille à Catherine Domergues, venu témoigner d’un moyen d’action original, les Cercles du silence. Et ça interpèle. Élise Ayrault a marqué les esprits, comme elle le fait sur les panneaux publicitaires qui polluent l’espace public avec les Déboulonneurs. Enfin, ANV COP21, représentée par Cécile Marchand a conclu la soirée en racontant les méthodes d’action non-violentes et les actions « coup de poing » menées avec succès, au sommet des pétroliers à Pau entre autres.